L’anglais est partout.
Le rapport de l’EF-EPI publié annuellement mesure l’évolution du niveau d’anglais dans le monde. Il met en exergue l’omniprésence de la langue anglaise :
- En économie : formation d’une main d’oeuvre moderne, exportation des services et relations commerciales.
- Dans l’innovation : les travaux de recherches fondamentaux en laboratoire ou technologique font la majeure partie du temps l’objet de publications en anglais.
- Dans le monde du travail : de plus en plus, la communication entre entreprises est réalisée en anglais. Le rapport note une certaine déficience des entreprises dans leur maîtrise de cette langue qui serait un frein dans leur développement. D’évidence, l’usage de l’anglais varie selon le type d’activité.
- Au sein de la société : la maîtrise de l’anglais est une compétence favorable à la mobilité sociale et économique.
A titre d’exemple, les graphiques ci-dessous témoignent du lien entre Capital Humain et Productivité.


Le niveau d’anglais décline en France.
Toujours d’après le rapport de l’EF-EPI, la France est classé à la 31ème place sur 86 pays au niveau continental. La tendance dans la maîtrise de l’anglais est à la baisse comme le démontre le graphique ci-dessous.

Comment est-il possible d’expliquer ce recul ? Éléments de réponses ci-dessous.
Coup d’oeil au classement PISA.
Le classement PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) évalue le niveau en mathématiques, en lecture et en sciences. Certes, l’anglais n’est pas évalué mais il fera peut-être son apparition un jour.
Tous les trois ans, l’OCDE publie les résultats de ce test réalisé à l’échelle mondiale. L’édition 2018 démontre la baisse du niveau scolaire des élèves en France (liens des publications en bas de page).
Par ailleurs, la tendance est globalement à la baisse depuis l’année 2000 :

Il est possible de faire le lien entre éducation scolaire globale et le niveau d’anglais en France. Les deux tendances semblent corréler.
Le Covid a impacté le niveau d’anglais des plus jeunes.
Le rapport de l’EF-EPI met aussi en avant l’impact de la longue pandémie de Covid 19 qui nous avons traversé. Cette dernière a démontré plusieurs éléments :
- L’apprentissage en ligne ou à distance a été destructeur pour les enfants et les étudiants. Même si la deuxième catégorie a bien évidemment su mieux s’adapter à ce modèle d’apprentissage.
- La fermeture des frontières a aussi limité la mobilité et donc une pratique moindre de l’anglais.
- Avec le travail à distance, les entreprises saisiront très certainement l’opportunité de trouver des talents sans contraintes géographiques. L’anglais sera à coup sûr la langue de communication.
Une chose est certaine, la pratique de l’anglais va continuer de s’étendre dans tous les domaines.